1 conseil communal – 1 Idée :

Installer l’électricité au Kiosque de Flavion et aux places vivantes communales qui ne l’ont pas.

Ce serait une intervention qui aiderait grandement les organismes, mouvements et groupes citoyens qui s’investissent pour leur village.
La commune pourrait installer un point électrique à aller chercher facilement lorsqu’ils font une organisation.
Ça éviterait de passer par des plans bancals, de demander à des voisins, etc.
D’ailleurs même sur des places communales, le sapin communal est illuminé avec l’énergie d’un privé…

Ma déclaration de politique d’opposition

Merci pour ce discours enthousiasmant sur les 6 prochaines années de notre entité. On sent l’envie et l’énergie, je la partage également (nous ne serions pas là sinon, hein ?). Je suis content d’avoir entendu que ça a été écrit avec l’aide du Collège car chacune et chacun d’entre vous a de grandes responsabilités, un grand rôle à jouer.
Il y a quelques nouveautés effectivement par rapport au point « Budget » de décembre qui avait déjà permis de discuter et de découvrir les priorités. C’est par exemple une bonne nouvelle que le co-working médical attire enfin. J’apprécie le détail par thématique, qui rend claire la vision des projets et qui m’allèche même (en attendant de voir ce que ça va donner concrètement : création d’espaces de jeux et loisirs dans TOUS les villages ; organes de participation citoyenne, cantonnier…)

Mais n’ayez pas peur… Je vais maintenant assumer mon rôle dans l’opposition.
J’aurais souhaité, en effet, avoir surtout aujourd’hui la vision politique voire idéologique du Collège. On la sent, un peu… derrière, mais elle est difficilement tangible. Et pourtant c’est ce qui va vous guider, booster ou freiner pendant 6 ans.
Oui l’image, le prestige, les heures de gloire, l’esthétique : tout cela est bien prégnant et important : on l’entend, on le lit.
Je n’ai pourtant pas l’impression que les grands enjeux qui se dessinent malheureusement à court terme (comme la paupérisation) ou à moyen terme (comme la crise climatique) guident les actions et les décisions. Je ressens plutôt ça comme « on l’intègre si on peut dans nos projets ».
Qu’est-ce qui va être fait socialement, sociétalement, face à la déshumanisation des services ? à la digitalisation ? à l’esseulement des populations fragilisées ? au vieillissement ? face aux problèmes de santé mentale, santé rurale, de harcèlement ? face au renvoi vers les CPAS des chômeurs longue durée ? à l’explosion des coûts d’aide et de solidarité ? Va-t-on encore supprimer des services considérés comme « pas dans les missions de base du CPAS ou de la commune » ? Ou bien votre idéal politique vous forcera à protéger coûte-que-coûte ces services et augmenter les recettes ailleurs ?
À tout ça on rajoute le plan Oxygène qui… étouffe aussi. Encore une fois j’apprécie que tu abordes ça de manière positive, et « orienté solutions », c’est important. Mais ça + ça + ça … Positiver ne doit pas rimer avec s’aveugler : les projections financières ne sont pas roses. Il faut agir dès aujourd’hui, faire preuve d’ingéniosité comme tu dis, mais aussi aller chercher des subsides, des aides, etc. Il faut un engagement à 100% du Collège et de l’administration.
Il y a pourtant des difficultés. On parle de mettre « le focus sur l’image du service public » : j’aurais préféré lire « mettre l’accent sur le bien-être ». Pour moi c’est la base pour un bon service qui devient ensuite performant.

Il y a aussi cette crise à moyen terme, environnementale et climatique : plic ploc dans certaines thématiques il y a une allusion… oui je suis un peu dur, je force volontairement le trait pour souligner ce que j’entends par vision et idéologie politique.
Pour l’urbanisme et le patrimoine, quid de l’étalement urbain, de la bétonisation, du soutien aux citoyens face à l’isolation etc ? On parle encore de valorisation du patrimoine, d’harmoniser le type architectural ; mais je crois que les grands enjeux ne sont pas là.
C’est la même chose pour les cimetières : on parle d’embellissement ; ou pour l’image et le prestige de Florennes (chantier, foyer) ; j’en conviens tout à fait ; mais pour moi ce sont des raisons secondaires.
Il y a bien un paragraphe titré « bien-être animal, propreté et environnement ». Je sais bien que ce sont les choses tangibles comme la propreté qui mobilisent principalement les habitants. Nous avons toutefois un devoir de préparer l’avenir et « une attention particulière sera apportée à la question énergétique dans ses composantes économiques, durables et écologiques » : ça veut dire quoi concrètement ? Où sont les terribles mots / maux « inondations » ? « Pfas » ?
Je ne vois aucun mot (si ce n’est le Ravel) sur la mobilité douce ou différente ; il n’y a d’ailleurs pas de paragraphe mobilité et pourtant c’est un grand enjeu du 21e siècle : dans 50 ans on ne se déplacera plus comme maintenant.
Enfin, l’emploi, le commerce, la qualité de vie me semblent des thématiques suffisamment importantes que pour être abordées de front ; et ça manque : un guide pour les commerçants c’est un pas ; réfléchir à Florennes dans 20 ans et orienter peut-être vers le tourisme « lent, vert », protéger les espaces naturels, offrir des attractivités (pour ne pas dire attraction (on n’est quand même pas à Walibi), etc, c’est un vrai projet. Parce qu’il n’y a pas que Florennes ; la richesse peut venir des villages, des initiatives, des moments de rassemblement, etc.
Et pour soutenir un – peut-être – changement de direction à Florennes, une vision long terme de l’utilisation des deniers publics est une indispensable nécessité : il faut gérer et budgétiser année après année ; mais pourquoi pas lancer une réflexion budgétaire sur du moyen / long terme ?

Et je me tracasse alors de ce qui va guider les prochains projets ? Car nous parlons de projets lancés en 2012, 2018 : et la suite ? C’est peut-être un peu tôt mais c’est déjà maintenant qu’il faut y penser, prospecter. Qu’est-ce qui va vous guider ? Pas que l’image j’espère…
Il y a plusieurs points que je souhaiterai aborder et débattre, mais je ne crois pas que ce soit le moment maintenant. Je reconnais bien évidemment la bonne volonté et la qualité des projets proposés, aussi je reconnais bien sincèrement que dans la vision il y a l’idée de co-construire ; et je sais qu’on aura l’occasion de rediscuter plus précisément du comment par exemple ou d’initiatives. Et ça, continuez : ensemble on est plus fort et on va plus loin : c’est ça qui est important pour Florennes et ses villages ; c’est ça notre rôle et notre responsabilité.

Voilà, je n’irai pas plus dans le détail, j’ai fait moi aussi ma déclaration de politique d’op-position générale 😉
Je vais voter pour car je ne suis pas contre tout ça ; et j’espère que vous m’aurez entendu 😊
Je vous remercie pour votre attention

• Je vais voter à chaque fois POUR, car je n’ai rien contre les personnes et je fais confiance ; mais contre le système de représentativité.
Je l’ai déjà fait savoir au conseil de janvier.
• De plus je voulais souligner l’attitude d’ouverture et de progressisme des 2 chefs de files (représentant leur liste) pour les discussions franches que nous avons pu avoir et pour les mains tendues. Un changement d’il y a 6 ans que je tenais à souligner et applaudir.
Merci à vous.
En attendant, sait-on jamais, une quelconque révision de ce système, je crois que nous avons pris cette question de désignation avec recul et en regardant les bienfaits pour la gestion de la chose commune.
• Concernant les quelques représentants qu’Ecolo a pu, grâce à ces accords, désigner, je voulais juste dire que ça a été fait en collégialité et pour y désigner des personnes compétentes, capables, impliquées et avec une expertise de la structure.
• Maintenant, cela vous, nous incombe : c’est notre devoir de profiter de ces désignations pour changer les choses, pousser Florennes, soutenir, faire vivre, etc. et le tout avec les idéaux de transparence et d’éthique en tête.

• D’ailleurs, je crois qu’il serait vraiment opportun de prévoir, lors de l’un ou l’autre conseil communal, le suivi. Peut-être pas pour tout ; il y a des lieux qui nous sont plus éloignés, mais il y en a d’autres qui nous touchent au plus près.
Comment cela serait-il envisageable ?
Dans mon boulot (et partout en fait) : quand on donne un mandat, il y a systématiquement un retour. Si pas, c’est que c’est une farce, une comédie !
Je crois que ce serait valoriser les représentants d’une part ; faire prendre conscience d’autre part des autres lieux de pouvoirs ; et d’autre part encore s’assurer une transparence et un contrôle efficace.